Lea Schulte

 

Le développement, c’est l’avenir

 

Lea Schulte vient de terminer avec brio un Master franco-allemand de relations économiques internationales. Elle souhaite désormais mettre ses compétences au service de l’aide au développement. Originaire de la région de Dortmund, Lea s’est très vite orientée vers la France en effectuant une année comme jeune fille au pair à Paris. « C’est à ce moment-là que je suis tombée amoureuse du pays » explique-t-elle.
Au cours de son Bachelor, consacré à la culture et à l’économie, elle inclue une année Erasmus à Perpignan à ses études. «  Pour le Master, j’ai souhaité choisir une combinaison avec l’économie et où je pourrais étudier de nouveau en France ».  Elle s’engage donc pour un double-cursus entre l’université de Freiburg et celle de Paris-Est Créteil. Après sa première année en Bade-Wurtemberg, elle effectue un stage à la Chambre de Commerce belgo-luxembourgeoise-allemande à Bruxelles à la direction des projets internationaux.

Elle arrive donc à Créteil en 2010 pour effectuer la deuxième année de son Master orientée vers le commerce international. « Au début, cela n’a pas été facile. Les emplois du temps étaient très chargés et nous avions même cours le samedi. Par rapport à ce que je connaissais en Allemagne, il y avait beaucoup de présence à l’université, de présentations et de travail en groupe ». Mais, c’est surtout l’ambiance internationale qui plaît à Lea : « Quand j’étais en Erasmus, nous étions un peu à part. Cette fois, à Créteil, les cinq Allemands de la promotion ont été très bien intégrés dans la classe. Les étudiants avaient des origines très diverses. Cela rendait l’ambiance très vivante, très ouverte et très tolérante ». Pour elle, cette année à Créteil a été « un enrichissement autant personnel qu’universitaire ». Pour rester sur cette visée internationale, elle clôt son Master par un mémoire de fin d’études consacré aux partenariats public-privé de l’aide au développement allemande. Une prestation pour le moins convaincante puisqu’elle obtient alors la note maximale allemande.

C’est d’ailleurs ce domaine de l’aide au développement qui l’intéresserait aujourd’hui pour son premier emploi. « Pour l’instant, je cherche plutôt en Allemagne, mais revenir en France est évidemment une option ». Le prix d’excellence 2011 de l’Université franco-allemande devrait apporter encore un peu plus de poids à sa candidature.

 

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