Le franco-allemand, comme une évidence

 

Possédant la double-nationalité, Christophe Beck s’est naturellement engagé dans un cursus binational entre Metz et Sarrebruck. Son excellent mémoire de fin d’études lui a valu non seulement le prix d’excellence de l’Université franco-allemande mais également un contrat de chargé de projets  au Luxembourg.

 

Né à Sarrebruck d’une mère allemande et d’un père français, Christophe Beck est resté fidèle au mélange des cultures inhérent à cette région frontalière. Après avoir fréquenté des écoles dans les deux pays, Christophe a voulu « continuer sur cet avantage » et s’est donc engagé pour un cursus franco-allemand entre l’université de Metz et la Hochschule für Technik und Wirtschaft des Saarlandes à Sarrebruck. « C’est vrai que les cours en France sont plus théoriques alors qu’ils sont plus orientés sur la pratique en Allemagne, explique-t-il, mais je me sens très bien dans les deux systèmes. »

 

Christophe continue sur sa lancée en effectuant un double Master intitulé Master of Engineering and Management. « Après avoir suivi un cursus de mécanique pur, je voulais profiter du Master pour ouvrir un peu mes possibilités et découvrir également le management. » C’est pendant ce master franco-allemand qu’il effectuera son projet de fin d’études au Luxembourg au sein de l’entreprise canadienne Husky Injection Molding Systems. Il y rédige son mémoire sur l’injection plastique de préformes, une première étape dans la fabrication des bouteilles en plastiques, un travail qui ne lui vaudra rien de moins que la note de 20 sur 20.

 

Mais avant de se lancer dans le grand bain, Christophe préfère approfondir ses connaissances de la culture nord-américaine. Il se rend alors pour quelques mois aux Etats-Unis, pour un stage près de Chicago. « Cette expérience était pour moi quelque chose de complémentaire et utile car nous travaillons également en anglais au sein de l’entreprise », raconte-il. La société Husky le rappelle alors pour lui proposer un C.D.I. et Christophe devient donc en octobre chef de projets, en charge d’analyser des technologies d’emballages plastiques.

 

Son excellent parcours est donc récompensé par l’Université franco-allemande par le prix d’excellence dont la Fédération générale de l’industrie allemande du bâtiment est partenaire. « A l’heure actuelle, il est nécessaire d’agir à l’échelle européenne, explique Iris Grundmann, représentante de cette fédération. Notre fédération soutient donc les étudiants des métiers de l’ingénierie qui se distinguent particulièrement et ont fait preuve de compétences interculturelles.»

 

 

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