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Le président Emmanuel Macron rend hommage à l’action de l’Université franco-allemande, institution unique au monde

Rundgang CdS David Lindemann
De gauche à droite : Philippe Gréciano, vice-président de l’UFA, Barbara Meyer, maire de Sarrebruck, David Lindemann, chef de la Chancellerie d’État de la Sarre, Gilbert Schuh, vice-président du département de la Moselle, et Marc Zingraff, maire de Sarreguemines. © Chancellerie d’État du Land de Sarre/ Cuvée – Die Werbewinzer

 

Invité aux célébrations des 35 ans de la réunification allemande organisées à Sarrebruck, le président de la République française a prononcé un discours très stimulant lors de la cérémonie d’ouverture des festivités, avant de se voir décerner le titre de Docteur honoris causa de l’Université de la Sarre.

Eva Martha Eckkrammer, présidente de l’Université franco-allemande (UFA), a pu assister en tant qu’invitée d’honneur à la cérémonie et au discours du chef d’État français, présenté en partie en allemand et consacré à l’amitié franco-allemande, à l’Europe et à la préservation de l’État de droit et de la démocratie.

Macron Ehrendoktorwürde
Dans son discours, le président Macron a également souligné le rôle exceptionnel joué par l’UFA. © DFH-UFA

Emmanuel Macron s’est ensuite vu remettre, à la Chancellerie d’État du Land de Sarre, le titre de Docteur honoris causa de la Faculté des sciences humaines empiriques et sciences économiques de l’Université de la Sarre. L’éloge a été prononcé par Patricia Oster-Stierle, professeure des universités en littérature française et ancienne présidente de l’UFA.
Philippe Gréciano, vice-président de l’UFA également présent aux célébrations en tant qu’invité d‘honneur, a remercié le président Macron d’avoir souligné le rôle de l’UFA dans son allocution, qualifiée d’institution internationale unique en son genre, dotée d’un pouvoir d’innovation au service d’une coopération scientifique moderne et complémentaire entre la France et l’Allemagne, tout autant qu’à l’intérieur de l’Europe et au niveau international.

Le fait que les célébrations de la Journée de l’unité allemande se soient déroulées cette année à Sarrebruck a conféré à l’événement une importance particulière. Aussi le président Emmanuel Macron a-t-il déclaré dans son allocution : « La Sarre a compris qu’elle pouvait être – et qu’au fond son destin était d’être – ce trait d’union entre nos systèmes d’éducation, nos écosystèmes d’innovation français et allemand, au fond, entre la France et l’Allemagne. ». Dans ce contexte, il a souligné le rôle éminent joué par l’Université franco-allemande, « institution unique au monde » qui, dès sa création, a su jeter des ponts entre les établissements d‘enseignement supérieur des deux pays.

Rundgang CdS David Lindemann
De gauche à droite : Udo Thelen, secrétaire général de l’UFA, Philippe Gréciano, vice-président de l’UFA, et David Lindemann, chef de la Chancellerie d’État de la Sarre © Chancellerie d’État du Land de Sarre / Cuvée – Die Werbewinzer

Trois jours durant, la Sarre a organisé une grande fête populaire ayant attiré plus de 400 000 visiteur*euses. Sur son stand, symbole parmi d’autres de l’ouverture et de la diversité européenne, l’UFA a pu informer de nombreux jeunes sur ses cursus et programmes binationaux et trinationaux, recueillir les précieux témoignages d’étudiant*es et d’alumni et échanger avec des représentant*es du monde politique et économique.

Créée en 1997 en tant qu’institution dotée d’une personnalité juridique internationale, l’Université franco-allemande est aujourd’hui un des piliers de la coopération universitaire européenne. Avec ses 199 cursus intégrés et près de 6 000 étudiants et étudiantes, elle entend être un pont entre les systèmes universitaires des deux pays et incarne de manière exemplaire une formation européenne par-delà les frontières.

Rahmen mit Anke Rehlinger
Anke Rehlinger, ministre-présidente de la Sarre (à gauche) et Anika Kost, responsable des relations publiques de l’UFA (à droite) © Chancellerie d’État du Land de Sarre / Cuvée – Die Werbewinzer

La présence de l’UFA lors des cérémonies officielles et des festivités de ce 3 octobre a très nettement démontré combien l’éducation, la recherche et les échanges transfrontaliers renforcent la cohésion au sein de l’Europe. À Sarrebruck, la Journée de l’unité allemande n‘était pas seulement synonyme de réunification allemande, mais aussi d’unité européenne, de démocratie et de construction de l‘avenir.

 

 

 

 

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