Rencontre d’experts « Préparer une thèse en Europe: Mettre à profit l’expertise franco-allemande »

16 octobre 2020

Programme

Rencontre d'experts, 16 Octobre 2020

10h00-10h30 Mot de bienvenue et introduction
 

Olivier Mentz, président de l'Université franco-allemande (UFA) :
Formation et encadrement doctoral en Europe : un bilan de l'expertise de l'UFA
Viviane Hoffmann, Directrice-Générale adjointe à la DG Éducation et Culture de la Commission Européenne : Le rôle des réseaux d'universités dans l'espace européen de l'enseignement supérieur et de la recherche

10h30-12h00 Première session des groupes de travail : témoignages et échange de bonnes pratiques
 

Groupe de travail I : La cotutelle de thèse : défis et/ou atouts ?
Modération :
Stefano Guerrini, président de l’Université franco-italienne (UFI)
Témoignage :
Charlotte Rault, lauréate du prix de la meilleure thèse, doctorat en cotutelle, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Humboldt Universität zu Berlin
Retours d’expérience :
Nicole Colin, professeure en études germaniques, Université Aix-Marseille
Matthias Köhler, directeur général adjoint de la GRADE Academy, Goethe-Universität Frankfurt am Main, au nom de la Conférence allemande des recteurs d'universités (HRK)
Rapporteur :
Harald Kosch, président de la commission scientifique de l’UFA

 

Groupe de travail II : Formations doctorales européennes structurées : approches parallèles et/ou complémentaires ?
Modération :
Alain Beretz, professeur de pharmacologie, Université de Strasbourg, ancien chargé de mission Universités européennes auprès du Premier ministre
Témoignage :
Eva Feig, doctorante du Collège doctoral franco-allemand entre Karlsruhe, Coblence-Landau, Strasbourg, Bâle et Chieti-Pescara
Retours d’expérience :
Stephan Jolie, vice-président, Johannes Gutenberg-Universität Mainz
Murielle Umbhauer, directrice de l’Institut de formation doctorale, Sorbonne Université
Rapporteure :
Andrea von Hülsen-Esch, professeure en histoire de l'art, Heinrich-Heine-Universität Düsseldorf

 

Groupe de travail III : Encadrement des doctorants et insertion professionnelle en Europe :
valoriser l'expérience de la cotutelle
Modération :
Myriam Comte, présidente de la commission Recherche et innovation, Conférence des Directeurs des Écoles Françaises d'Ingénieurs (CDEFI)
Témoignage :
Vincent Mignotte, directeur, Association Bernard Gregory (ABG)
Retours d’expérience :
Christian Wagner, vice-président, Universität des Saarlandes
Carle Bonafous-Murat, délégué permanent de la Conférence des présidents d'université (CPU) auprès de l'Europe à Bruxelles
Rapporteur :
Florian Schweigert, vice-président, Universität Potsdam

12h00-13h00 Pause de midi
13h00-14h00 Seconde session des groupes de travail : enjeux et solutions

Continuation des travaux dans les mêmes groupes de travail que lors de la session du matin
Groupe de travail I : La cotutelle de thèse : défis et/ou atouts ?
Groupe de travail II : Formations doctorales européennes structurées : approches parallèles et/ou complémentaires ?
Groupe de travail III : Encadrement des doctorants et insertion professionnelle en Europe :
valoriser l'expérience de la cotutelle
14h00-14h15 Pause
14h15-15h00 Séance plénière : résultats et propositions

 

Mot de clôture :
Philippe Gréciano, vice-président de l'Université franco-allemande (UFA)

Langues de travail : français et allemand (traduction simultanée)

Vidéos

Discours d'ouverture : Olivier Mentz, président de l'Université franco-allemande (UFA) : Formation et encadrement doctoral en Europe : un bilan de l'expertise de l'UFA

 

Introduction : Viviane Hoffmann, Directrice-Générale adjointe à la DG Éducation et Culture de la Commission Européenne : Le rôle des réseaux d'universités dans l'espace européen de l'enseignement supérieur et de la recherche

 

Séance plénière : résultats et propositions

 

Mot de clôture : Philippe Gréciano, vice-président de l'Université franco-allemande (UFA)

 

Check-list cotutelle

Retours

Cette rencontre a mis en évidence que le concept d’universités européennes a été construit sans bases règlementaires solides pour ce qui concerne la co-diplomation, et en particulier le doctorat. Grâce à l’experience acquise à l’UFA dans ce domaine, notre atelier a permis d’aboutir à quelques propositions concrètes qui pourraient contribuer à combler ce déficit.

Alain Beretz, professeur de pharmacologie, Université de Strasbourg, ancien chargé de mission Universités européennes auprès du Premier ministre

Cette rencontre a bien montré, selon moi, que la mise en œuvre de la procédure de cotutelles de thèse constitue une sorte de stage de formation continue car, pour ce faire, nous devons activer et approfondir nous-mêmes les compétences interculturelles que nous souhaitons transmettre à nos étudiant*es et nos doctorant*es.

Nicole Colin, professeure en études germaniques, Université Aix-Marseille

Les échanges ont été riches et constructifs. Je retiendrais les propositions de charte de bonne conduite pour les co-encadrants et le label pour valoriser les docteurs ayant soutenu une thèse en co-tutelle. Label qui serait à distinguer du label européen puisque les compétences acquises seraient différentes. De futurs échanges intéressants en perspective !

Myriam Comte, présidente de la commission Recherche et innovation, Conférence des Directeurs des Écoles Françaises d’Ingénieurs (CDEFI)

L’idée centrale de cette rencontre a été pour moi l’européanisation ascendante du déroulement des études, grâce à la mise en place d’offres de formation à des niveaux plus accessibles ! Cette idée correspond exactement à ce que j’aurais toujours souhaité avoir au début de mon parcours universitaire, au moment où tout étudiant désire intégrer plus de mobilité et d’apprentissage interculturel dans le déroulement de ses études, mais où le financement de séjours d’études de longue durée n’est souvent pas possible. Les initiatives en faveur d’un système modulaire de labels portent à croire que la formation interculturelle ne demeurera plus le privilège des élites.

La seconde idée que j’ai trouvée très importante concerne l’assurance-qualité et l’instauration de ce label en tant que véritable certificat qui apportera une plus-value à tout employeur. En effet, en dehors du monde universitaire, les compétences interculturelles ne sont toujours pas reconnues à leur juste valeur et sont donc beaucoup trop négligées. Sur ce point, je souhaiterais qu’en tant qu’ambassadeurs agissant entre différentes communautés linguistiques et culturelles, nous accédions bientôt à autant de reconnaissance que d’autres expert*es et consultant*es.

Éva Feig, doctorante du Collège doctoral franco-allemand entre Carlsruhe, Coblence-Landau, Strasbourg, Bâle et Chieti-Pescara

J’estime que l’idée de transposer l’expérience franco-allemande au niveau européen est importante et utile. Notamment eu égard aux universités européennes, il ne peut s’agir de soutenir uniquement les meilleures thèses, bien que ce type de soutien présente sans doute également un intérêt ; il s’agit bien plutôt que les formations doctorales puissent désormais bénéficier d’un échange entre pays européens, permettant d’instaurer durablement une vision plus large qui dépasse les simples frontières régionales et nationales. Pour ce faire, il faut créer des incitations pour les doctorant*es, au moyen par exemple de certificats plus largement reconnus. Nos débats l’ont très clairement démontré.

Stephan Jolie, vice-président, Johannes Gutenberg-Universität Mainz

Cet atelier d’experts a eu lieu juste au bon moment car l’initiative des universités européennes se trouve encore au tout début de ses travaux concernant l’encadrement conjoint des doctorants, et pourra donc ainsi bénéficier de l’expérience de l’UFA dans ce domaine.

Janosch Nieden, Directeur, Eucor – Le Campus européen

Cette manifestation aura constitué une étape importante dans le processus de mise en œuvre des cotutelles de thèse, pas seulement entre la France et l’Allemagne, mais aussi dans le contexte des universités européennes. Pour autant, de nombreux obstacles restent encore à surmonter.

Joern Pütz, Vice-président délégué aux relations franco-allemandes, Université de Strasbourg

Je retiens deux choses de cette journée : l’édition prochaine par l’UFA d’un vade-mecum à destination des Universités pour le soutien aux cotutelles, qui pourra servir aux doctorant*e*s, aux professeurs mais aussi aux services administratifs (école doctorale, bureau des thèses…). Et l’existence du label européen du doctorat qu’il peut être utile de valoriser.

Yoan Vilain, responsable par intérim pour l’international à la Humboldt-Universität zu Berlin

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