L’Université franco-allemande prend l’initiative de nouveaux cursus intégrés franco-allemands en alternance dans l’enseignement supérieur
L’Université franco-allemande, sous l’égide de laquelle existent déjà plusieurs cursus intégrés bi-diplômants en alternance dans les domaines du commerce et du management, mettra en place dès l’année universitaire 2018/2019 de nouveaux projets de formations intégrées franco-allemandes alternantes, dans le domaine des sciences de l’ingénieur notamment : elle bénéficie pour ce faire du soutien du Bureau II du Plénipotentiaire pour les relations culturelles franco-allemandes, de plusieurs interlocuteurs politiques et institutionnels en Allemagne et en France, et de partenaires économiques et académiques privilégiés.
Ces projets associeront deux établissements d’enseignement supérieur, l’un français (INSA, Universités techniques, Ecoles d’ingénieur…) et l’autre allemand (Fachhochschulen, Hochschulen, Technische Universitäten, …), pour permettre le montage de cursus intégrés en partenariat avec des entreprises disposant, dans un premier temps, d’au moins une filiale en France et en Allemagne. Les étudiants en alternance partageront en effet idéalement leur temps de travail entre les entreprises qui les emploient en qualité d’apprentis et les établissements d’enseignement supérieur qui assureront leur formation théorique et les prépareront à un diplôme valide tant en France qu’en Allemagne.
Diverses entreprises au caractère franco-allemand affirmé ont déjà exprimé leur intérêt pour ce type de dispositif, qui fait écho à leurs préoccupations propres ainsi qu’à celles des différents niveaux politiques : cette initiative permettrait en effet de donner aux jeunes diplômés issus de ces cursus l’expérience et les connaissances attendues tout en assurant aux entreprises qui les emploient de disposer des compétences académiques, professionnelles, linguistiques et interculturelles requises.
L’UFA s’efforce actuellement d’élargir le cercle des entreprises et établissements d’enseignement supérieur susceptibles d’accompagner la phase d’expérimentation et de mise en œuvre de ces projets spécifiques. Nécessaire pour surmonter concrètement les obstacles qui gênent aujourd’hui encore le développement de ce type de formations intégrées entre les deux pays, cette phase de tests permettra en outre de rapprocher dans ce secteur la France, et les évolutions liées à la mise en œuvre prochaine de la « Loi sur la liberté de choisir son avenir professionnel », et l’Allemagne, où le nombre de personnes en formation supérieure duale s’est notoirement accru ces dernières années. L’intérêt suscité par ce projet de part et d’autre du Rhin témoigne de l’importance croissante que prennent les formations en alternance, qui allient les valeurs entrepreneuriales de l’excellence et l’expérience acquise par la fréquentation de l’entreprise à la réflexion scientifique propre aux formations académiques.