Partenariats entre groupes de chercheurs français et allemands

L’appel d’offres entraîne un écho considérable. L’UFA reçoit plus de 180 dossiers de candidature

L’Université franco-allemande reçoit plus de 180 dossiers de candidature
Début 2007, l’Université franco-allemande (UFA) a publié un appel d’offres relatif au soutien de partenariats entre groupes de chercheurs français et allemands. Cet appel d’offres s’adressait de préférence à des groupes de chercheurs dans les deux pays entretenant de longue date une expérience commune en matière de coopération de recherche. Le soutien concerne un projet scientifique élaboré et mis en œuvre conjointement par les deux partenaires en coopération. Le budget prévu par l’UFA s’élève à 400.000 euros maximum pour une durée maximale pouvant aller jusqu’à 4 ans et permet notamment aux doctorants, post-doctorants et chercheurs d’effectuer des échanges de longue durée.
Les coopérations intéressées ont pu soumettre jusqu’au 16 avril 2007 une lettre d’intention présentant une description commune succincte de leur projet. L’UFA a reçu 184 dossiers de la part d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche français et allemands. Après une évaluation externe, l’UFA publiera début juillet 2007 une liste de tous les partenariats invités à déposer un dossier complet. Les coopérations retenues devront transmettre à l’UFA leur dossier définitif pour le 30 septembre 2007 au plus tard.
« Nous n’avions pas imaginé recevoir un tel afflux de dossiers », souligne le président de l’UFA, Dieter Leonhard. « Cet écho témoigne du grand intérêt pour les coopérations de recherche franco-allemandes et montre à quel point il est important de soutenir encore d’avantage les réseaux dans le domaine binational de la recherche ».
Cet appel d’offres était ouvert à toutes les thématiques ainsi qu’à toutes les disciplines. Il n’est donc pas étonnant que les disciplines et projets représentés soient très variés. L’éventail des disciplines s’étend de la pharmacie à la thérapie génétique en passant par la sociolinguistique. « Nous nous réjouissons tout particulièrement d’avoir reçu des dossiers de la part d’établissements et d’institutions de recherche qui ne font pas partie à ce jour de notre réseau, c’est-à-dire qui ne proposent ni cursus intégré, ni collège doctoral sous notre égide », déclare Dieter Leonhard.

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