Congrès annuel de l’Association des Germanistes de l’Enseignement Supérieur (AGES) : Le pouvoir au féminin

Le congrès désire apporter une contribution à la réflexion sur les gender studies, même pour les chercheurs qui ne se revendiquent pas d’une telle approche. Il s’agit d’envisager les différentes formes de construction et de représentation historique, sociologique, épistémologique des identités ainsi que les rapports entre les sexes. Le terme « le féminin » plutôt que « la femme » permet d’aborder des questions aussi bien de linguistique, de littérature, de civilisation que d’histoire des idées, et de croiser les perspectives en proposant des approches diachroniques et synchroniques. Son association au terme « pouvoir », favorise, de par sa polysémie, des approches multiples: il peut s’agir du pouvoir comme puissance, autorité, hégémonie, souveraineté, mais aussi comme faculté, capacité, charme bénéfique ou maléfique.