PEX 2011 : Benedikt Philipp

Des Ponts entre deux rives

 

Benedikt Philipp, jeune ingénieur allemand, a eu l’occasion d’arpenter les couloirs d’une des plus prestigieuses écoles françaises, les fameux « Ponts et Chaussées », au cours de son cursus franco-allemand. « Avant de partir en France, il y avait une certaine incertitude, car évidemment, j’avais beaucoup entendu parler des Grandes Ecoles ». Finalement, c’est surtout la différence entre les deux systèmes d’apprentissage qui restera un point marquant pour Benedikt Philipp. « En arrivant en France, les étudiants allemands avaient déjà effectué quatre ans de spécialisation d’ingénieur. Les Français avaient eu auparavant une formation beaucoup plus interdisciplinaire. C’était intéressant de voir comment, avec des systèmes complètement différents, on arrive, au final, à la même formation ».

Benedikt, qui vient en effet du Sud de la Bavière, a effectué la première partie de ses études à la Technische Universität de Munich. Attiré par la France, il a donc décidé de participer à ce double-cursus entre son université et les Ponts et Chaussées. « Il y avait beaucoup de choses différentes, les cours, les examens, le système de notation et les stages également ». Benedikt a ainsi effectué son diplôme de fin d’études dans l’entreprise Arcora à Paris portant sur « L’utilisation des composites dans les ouvrages de bâtiment ». Une expérience internationale couronnée de succès puisqu’il obtient l’excellente note de 18/20 pour ce travail et rien de moins qu’un 1,0 pour la soutenance en Allemagne. Des notes qui font de lui un des lauréats du Prix d’excellence 2011 de l’Université Franco-Allemande. « Ça me fait plaisir car cela récompense tout le travail effectué et cela pourrait me servir si je décide d’aller travailler en France ».

En attendant, Benedikt a repris le chemin de l’université puisqu’il est désormais Wissenschaftlicher Assistent à la TU de Munich. Sa formation binationale influence d’ailleurs la préparation de ses cours. « J’ai pu voir en France que les professeurs, notamment dans les cours de statique, commençaient par donner des exemples concrets plus parlants que ce que l’on fait en Allemagne. J’essaye d’intégrer ces éléments dans mes cours ». Le travail international continue également à l’intéresser puisqu’il est également délégué aux relations vers l’étranger de la chaire de son université.

 

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