Les lumières auvergnates

 

Du haut de ses 22 ans, Julia Schell est la plus jeune des lauréates du Prix d’excellence 2011 de l’université franco-allemande. Une récompense pour elle et pour le double cursus intitulé « Etudes franco-allemandes » entre l’université bavaroise de Regensburg et l’établissement Blaise Pascal de Clermont-Ferrand. Pour Julia, elle-même d’origine bavaroise, le franco-allemand est une longue histoire. « Depuis que j’ai 13 ans, j’ai une correspondante en France avec qui j’ai noué une grande amitié. Je suis très souvent allée la voir près de Paris et pour passer mes vacances à Barfleur ».

Pour Julia, un cursus franco-allemand apparaît donc comme une évidence. Elle-même originaire d’Erlangen, elle se dirige vers la ville voisine de Regensburg. « Le cursus de Regensburg-Clermont semblait la meilleure solution pour moi, notamment parce qu’il était interdisciplinaire ». Même si elle connaît très bien la France, Julia est sur-prise par le système universitaire français en arrivant en Auvergne : « Cela change beaucoup et il faut s’y habituer, mais c’est ça qui est intéressant. Il y a beaucoup plus de matières en France et cela permet d’apprendre de nouvelles méthodes ». De son séjour en terre auvergnate, elle est marquée par l’accueil de ses camarades fran-çais, par les spécialités culinaires et par le marché de Noel ! « Je me souviens de toutes ces lumières très colo-rées. En Bavière, on connaît bien les marchés de Noel, mais c’était une autre ambiance ».

Lors de sa troisième année, de retour en Bavière, elle écrit son mémoire de Licence sur un sujet très actuel dans le monde de la publicité : l’effet du pays d’origine dans le marketing international. Une méthode que les marques automobiles françaises et allemandes, par exemple, se plaisent à utiliser. « Cela me permettait de faire un lien entre le marketing et la culture ». Ce lien continue pour la jeune étudiante puisqu’elle vient désormais d’entamer un Master à Hambourg intitulé International Business Administration. « C’est un programme d’études anglophones qui me permet donc de découvrir d’autres cultures, d’autres horizons. » Avec une quarantaine d’étudiants venus d’une dizaine de pays, ce programme lui permet de tester ses qualités interculturelles apprises à Clermont. « Cela aide lorsque nous faisons par exemples des projets d’entreprises avec des Russes ».  Ce programme de Master prévoit un nouveau semestre à l’étranger : « J’aimerais en profiter pour découvrir d’autres pays. Mais le franco-allemand fait partie de moi-même, je vais y revenir ».

 

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